TPE ‘’vétiver, écologie en technologie’’
TPE ‘’vétiver, écologie en technologie’’
Du fait de ces caractéristiques de rusticité, le Vétiver peut être considéré comme une plante pionnière pour les terres à problèmes. Son premier effet, vu plus haut, est de stabiliser les terres végétales éventuelles . Ensuite, il améliore le micro-environnement (humidité, obstacle au vent et au piétinement) d’autres plantes semées ou accidentellement présentes, en leur permettant de s’établir par la suite.
Il est facilement utilisé pour la lutte contre la désertification car sa masse de racine profondes peuvent aller chercher l’eau et la conserver dans le sol, où d’autres végétaux pourront la trouver.
A terme, si les espèces plantées ou indigènes , voire envahissantes, telles des arbres ou arbustes, poussent plus haut que le Vétiver, elles finiront par lui faire de l’ombrage, réduisant sa croissance et, à long terme (si cela est désiré) peuvent remplacer le Vétiver comme agent stabilisateur.
Il résulte d’observations faites dans le Nord de l’Australie que si le Vétiver est envahi par des espèces locales, elles peuvent, en deux ans, réduire substantiellement la croissance du Vétiver. En combinaison avec d’autres espèces locales, le Vétiver est par conséquent, très approprié pour la réhabilitation des terres.
De plus le vétiver n’étant pas une adventice (appellation botanique des « mauvaises herbe » !) Il ne prolifère pas au détriment des autres plantes (y compris celles d’origine) comme le bambou, qui très vite gagne du terrain en étouffant les autres plantes avec ses racines. Le vétiver reste ou on l’a planté ; Il ne se répand pas, faute de moyen de reproduction efficace et disséminant, comme vu plus haut. Et si on souhaite l’éliminer, il suffit de le pulvériser au désherbant ou de l’arracher (partie aérienne, y compris le collet), et ensuite le laisser sécher.
Revégétalisation , lutte contre la désertification